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Se lancer – oser – y aller – y croire

Qui n’a pas eu son quotidien jalonné de questions : Où je vais ? Est-ce que je fonce ? Est-ce que j’ose ? Est ce que je le fais ? Est-ce que je fais mal ? Qu’est ce que je fais de travers ? Pourquoi ça bloque ? Qu’est ce qui bloque chez moi ? Est-ce que je fais bien ? Si je change ça, est ce que ça résout tout ou ça va se dégrader ? Est-ce qu’il faut que j’abandonne ? Et si j’arrête comment ça se passe ? Est-ce que je suis sur la bonne voie ? ….. Allez, on a compris le processus, ce sortilège de questions qui nous font tant bouillir le cerveau qu’au bout du compte nous finissons par ne plus y voir très clair, que ce qui pourrait être simple ne l’est plus.

 

Et si c’était ça en fait le vrai challenge : revenir au plus simple, au plus basique… qu’à tout décortiquer, au fond, on ajoute des couches et des couches au lieu de les enlever.

Tout dessous de cet amas, sous cet imbroglio de « pourquoi-comment-qui … », en fait il y a juste un petit espace vide, un espace vacant libre, qui contient tous les possibles et tous les temps.

Ouvrez les bras, ouvrez la porte, ouvrez l’esprit !

 

Quel message à la fois clair (bien sûr qu’on sait tout ça !), et à la fois bien curieux (c’est qui cet amas de liberté kezako ?)… Oui, c’est clair et limpide, oui c’est aussi étrange et curieux, comme la communication animale l’est souvent à nos yeux. Hein ????! Oui oui, lisez jusqu’au bout, vous allez comprendre.

 

Clair parce que oui bien sûr, les animaux communiquent avec nous, ou du moins à vivre avec eux tous les jours on s’en doute, parfois même on le vit ; curieux parce que bon mon animal qui « parle » ce ne serait pas un peu du pipeau tout de même ? Qu’il communique de sa manière animale, oui, mais qu’il me parle heuuuuuu… (bug).

 

Fis ! Dans cet article, vous l’aurez compris, il y a plusieurs niveaux de compréhension :

Pour vous, dans votre cheminement avec vous-mêmes, mais aussi vous et votre animal-ami, parce qu’à chaque fois où mille questions vous taraudent, en fait chez lui tout tient à une quantité infime de choses qui peuvent tout changer, sans ajouter de complications comme nous le faisons systématiquement.

 

Si je vous parle de ça à travers cet article, c’est parce que la communication animale à distance et les soins sont mon métier. J’en fais quasi tous les jours. Chaque fois, j’entends les questions qui rongent l’humain et j’entends leurs compagnons de poils, de plumes ou d’écailles me tenir le résumé du problème en quelques points, simples, précis et parfois rapides.

Notre raisonnement coupe les cheveux en 4, les animaux sont simples et vont à l’essentiel !

En partant de mon constat quotidien, j’ai compris (moi inclus) que là ou l’humain a 1000 questions, l’animal aborde exactement le ou les sujets qui pourraient venir résoudre toutes les problématiques.

Ce n’est pas une baguette magique bien entendu que chacun a sa part à faire pour que les choses changent, mais bien souvent les solutions sont simples.

Enlever de soi quelques couches de questionnements tortueux, polluants et parfois aussi inutiles, est le premier pas vers ce petit bout de liberté qu’on ne voit plus, vous savez celui qu’on a vu plus haut étouffé sous des parpaings de questions et de réflexions tarabiscotées (mot dans le dictionnaire, ou pas!).

 

Je pratique la communication animale et les soins aux animaux depuis plusieurs années maintenant, avec pour exigence auprès de mes interlocuteurs humains d’énoncer leur problématique de manière la plus succincte possible. Les détails sont souvent plus polluants pour moi, c’est pourquoi je préfère partir d’un page blanche et laisser l’animal me décrire ce qu’il souhaite.

Par exemple, est ce que vous me contactez pour un problème de santé, mais attention là aussi au début je ne veux pas savoir lequel ; ou est ce que vous me contactez pour un problème de comportement, pour autre chose ?

En plus du résumé rapide de votre requête en me contactant pour recevoir une réponse de votre animal-ami, j’attends aussi une énonciation la plus courte et la plus globale possible ; je préfère laisser « la parole » aux animaux. Et là je sais que beaucoup se coupent encore les cheveux en 4, comme si finalement en dire peu était encore un challenge difficile. 

Je suis tentée de dire que dans 100% des cas, mais je vais dire 98% pour garder le facteur que ce n’est pas une science exacte, les amis-animaux soulèvent la/les problématique(s) qui, si on s’y intéresse, peut venir répondre à tous les questionnements.

En somme, ils ont quasiment toujours la bonne clé pour ouvrir la porte, alors que nous nous agaçons ou que nous tournons en rond à chercher de savoir si nous avons la bonne sur notre trousseau.

 

La bonne leçon au fond qu’il faudrait retenir et qu’ils nous apprennent, c’est que nous ajoutons beaucoup de complications. Peut-être que nous transformons les petits nœuds sur la pelote en véritables épreuves. Cherchez la simplicité, si vous n’y arrivez pas, faites vous aider.

Prendre du recul, c’est enlever quelques pétales fanés autour du problème, c’est retrouver en son cœur la fleur simple de la vie.

 

« Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dés aujourd’hui les roses de la vie. »

P.Ronsard

 

A bientôt, merci de votre lecture…

Article rédigé par Vanessa de CYNO-FIL& CIE dont le métier est la communication et le soin aux animaux.

Pour la contacter : 0676398225 (Merci de la contacter par Whatsapp uniquement).

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